====== Création d’un volume en partitionnement simple ====== Situation initiale avec le volume SAN accessible. {{:creation-volume-simple:schema1-resize.png|}} Créer une partition Linux standard. fdisk /dev/sdb n pour ajouter une partition. p pour partition primaire. 1 numéro de la partition. Secteur de début par defaut (taper entrée). Secteur de fin par défaut (taper entrée). Ainsi on utilise la totalité du disque virtuel. p pour afficher la table de partition (ici on voit la partition que l'on a créé avec l'existante). Par défaut la partition est créée avec un type Linux xfs (83) c’est ce qui nous interesse. w pour exécuter la création de la partition. {{:creation-volume-simple:schema2-resize.png|}} Ajouter le système de fichiers sur la partition. mkfs.xfs /dev/sdb1 ou mkfs.ext4 /dev/sdb1 {{:creation-volume-simple:schema3-resize.png|}} La partition est montable. mkdir /data mount /dev/sdb1 /data Modifier le fichier ''/etc/fstab'' pour faire en sorte d’avoir le volume monté au démarrage. Remplacer xfs par ext4 en fonction du FS utilisé. /dev/sdb1 /data xfs defaults 0 2 Explication des deux chiffres. * Le premier est à 0 pour ne pas permettre le dump de la partition, 1 sinon. * Le deuxième correspond à si on veut faire un fsck au démarrage. 0 pour non et 1 pour oui. On peut mettre 2 pour donner un ordre de scan et mettre après un volume plus important comme la racine. Il est intéressant de faire un scan car les systèmes linux ne redémarrent pas souvent. Attention lorsqu'un volume est configuré dans fstab avec une valeur 1 ou 2 pour fsck, si celui-ci est inaccessible, le système ne démarrera pas. Dans le cas d'un changement de la configuration du montage, il faut bien penser à désactiver le montage automatique ou lui mettre temporairement la valeur 0 pour désactiver le check fsck. Pour vérifier la bonne syntaxe du fichier fstab, il faut démonter la partition avec un ''umount /data'' et ensuite lancer la commande ''mount -a'' pour remonter tous les volumes présents dans les lignes d’fstab.