La création des couches LVM sur un disque entier et non sur un volume physique (PV) est plus simple à gérer et facilite grandement l’augmentation d’un espace. Par contre cela ne fonctionne pas sur un disque qui contient déjà des partitions. C'est donc une solution idéale pour un disque de données.
On suppose qu'on a un disque nommé sdb, accessible et sans partition.
Création du volume.
pvcreate /dev/sdb pvdisplay pvscan pvs
On créé notre groupe de volume (VG) sur le PV.
vgcreate datavg /dev/sdb
On affiche les informations générales LVM pour noter la valeur Free PE, ce sont les Physical Extent de libre. Avec cette valeur, le lvcreate
suivant remplira tout l’espace du volume sans en perdre.
vgdisplay -v vgs
Création du volume logique (LV) de la taille exacte du volume.
lvcreate -l NOMBRE_PE -n datalv datavg lvdisplay lvs
Vérifier les informations du volume logique (LV) nouvellement créé.
vgdisplay -v datavg vgs
Appliquer le système de fichiers sur le LV.
mkfs.xfs /dev/datavg/datalv ou mkfs.ext4 /dev/datavg/datalv
Le volume est montable.
mkdir /data mount /dev/datavg/datalv /data
Modifier le fichier /etc/fstab
pour faire en sorte d’avoir le volume monté au démarrage. Remplacer xfs par ext4 en fonction du FS utilisé.
/dev/datavg/datalv /data xfs defaults 0 2
Pour vérifier la bonne syntaxe du fichier fstab, il faut démonter la partition avec un umount /data
et ensuite lancer la commande mount -a
pour remonter tous les volumes présents dans les lignes d’fstab.
Explication des deux chiffres.
Attention lorsqu'un volume est configuré dans fstab avec une valeur 1 ou 2 pour fsck, si celui-ci est inaccessible, le système ne démarrera pas. Dans le cas d'un changement de la configuration du montage, il faut bien penser à désactiver le montage automatique ou lui mettre temporairement la valeur 0 pour désactiver le check fsck.