Situation initiale avec le volume SAN accessible.
Créer une partition Linux standard.
fdisk /dev/sdb n pour ajouter une partition. p pour partition primaire. 1 numéro de la partition. Secteur de début par defaut (taper entrée). Secteur de fin par défaut (taper entrée). Ainsi on utilise la totalité du disque virtuel. p pour afficher la table de partition (ici on voit la partition que l'on a créé avec l'existante). Par défaut la partition est créée avec un type Linux xfs (83) c’est ce qui nous interesse. w pour exécuter la création de la partition.
Ajouter le système de fichiers sur la partition.
mkfs.xfs /dev/sdb1 ou mkfs.ext4 /dev/sdb1
La partition est montable.
mkdir /data mount /dev/sdb1 /data
Modifier le fichier /etc/fstab
pour faire en sorte d’avoir le volume monté au démarrage. Remplacer xfs par ext4 en fonction du FS utilisé.
/dev/sdb1 /data xfs defaults 0 2
Explication des deux chiffres.
Attention lorsqu'un volume est configuré dans fstab avec une valeur 1 ou 2 pour fsck, si celui-ci est inaccessible, le système ne démarrera pas. Dans le cas d'un changement de la configuration du montage, il faut bien penser à désactiver le montage automatique ou lui mettre temporairement la valeur 0 pour désactiver le check fsck.
Pour vérifier la bonne syntaxe du fichier fstab, il faut démonter la partition avec un umount /data
et ensuite lancer la commande mount -a
pour remonter tous les volumes présents dans les lignes d’fstab.